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 J'ai besoin d'aller bien mais je n'y arrive pas. Trop de truc me prenne la tête. Je dors mal, je manges mal, tout mal. Je ne supporte plus les enguelades, je ne supportes pas de pleurer, d'être mal, d'en être malade. Je ne sais même plus quoi écrire. Je suis énerver encore et encore et encore. Je ne me supporte plus. Je n'en peux plus

 Ce week end était déjanté! Elle m'as aérer la tête et l'esprit, rempli le coeur, le corps de joie, bonheur, musique et alcool. Je me suis senti libre et bien. Aucun poids sur les épaules, ni sur le coeur. Comme un rayon de soleil qui m'as rechauffer au plus profond. Je suis si bien avec elle à mes côtés. J'ai enfin un peu oublié ces "problèmes" qui me ronge, ils sont devenu stupides et sur le moment je m'en foutais vraiment. Tant pis, on est jeune et si ça dois se passer ainsi tant pis. Tout vas bien. Tout allais bien. Je ne veux plus ressentir de tristesse, je ne veux plus me prendre la tête. Il fait beau c'est le printemps. Même si je remarque une nouvelle fois que l'échange est très infime, tant pis, j'ai trouver un bon moyen de m'exprimer, et si je ne peux pas partager tout ce que je veux avec celui que je veux, et bien tant pis. Face à lui je me tairais. J'ai toujours penser le contraire mais je me dois de changer et maintenant on verra bien ce que l'avenir me réserve. Même si c'est très dur, même si ça me fais du mal, je dois changer. 

 Ca fais un petit moment tout de même...  Que je ne me suis pas vraiment défouler là. Personne ne lis ici et tant mieux haha! Mais j'ai besoin d'un échappatoir, d'un défouloir, et j'ai bien compris que je ne pouvais pas dire tout ce que j'avais sur le coeur à une personne. Car déjà, je ne veux pas emmerder cette personne quelle quel soit. Et puis ça sert à rien. Parler de ses problèmes futiles, se prendre le becs, en pâtir... tout ça pour quoi au final? Rien de plus, rien de moins. Et ne pas oser tout dire, penser à ne pas faire mal, ne pas en dire trop, ni trop n'importe quoi, se contrôler pour ne pas être prise pour une demeurer qui à des pulsions idiotes...Essayer de cacher le fait que je suis idiote aussi! Voilà, c'est surement les raisons de ce "journal intime" (pas si intime). Je dis ce que je veux sans qu'on me crie dessus que j'ai tords, que de toute façon je ne comprend pas, ni même que je gâche quoique ce soit. Je suis seule à m'exprimer et c'est agréable, dire ce qu'on veux, même les plus grosses bêtises. 
Je me sens assez seule dans cette grande capital. Mais ça me donne encore plus envie de partir dans une ville bien plus grande, un pays plus grand. Partir encore et toujours de toute façon. C'est ma meilleure manière de le fuir je pense bien. Car arrivé dans un nouveau lieu je n'ai pas le temps de penser, et si je n'ai pas besoin de ça, je n'ai pas besoin d'aide d'autre personne, pas besoin de d'écoute de mes connerie. Juste fasciné par le monde. Je n'ai pas le temps de me rendre compte qu'on s'est foutu (qu'on se fou) de moi. Je pensais que mon année de prépa était écrasante de travail, mais au final cette année est pire (bien que le stress du passage est bien bien bien moins important). J'étais parti convaincu que mon année serait riche en travail interressant (ce qui est plutôt le cas) et en sorti/ fête entre amis, détente après la prépa, bonheur, no stress et compagnie. Le pieds quoi! Au final, ce n'est pas tout à fait à quoi je m'attendais. Je passe mes Week end à me reposer et travailler, et la semaine à continuer à travailler. Toujours peur de rater que je m'interdis les sortis, les virés shoppings et tout ça. C'est peut être pour ça que mes voisins me tape encore plus sur le système. C'est assez rageant de les entendre un samedi soir minuit alors qu'on tombe de fatigue. Avant Je n'étais pas là pour les entendre. 
A force de vivre ici, je commence à mieux comprendre le "Paris je t'aime, Paris je te hais". Et je suis tout à fait de cet avis... Je suis loin d'avoir fais le tour de la ville en 1 an et demi, mais je commence à devenir folle ici. Folle et la sensation d'être seule, surtout quand il ne me parle pas, mais ça c'est une autre histoire. J'ai besoin d'aide, et j'ai beau lui dire il n'as pas l'air de comprendre. Biensur, je ne peux pas lui en vouloir. J'ai parfois envie de détester tout le monde, mais au fond la personne que je déteste le plus c'est moi.